CHANTAGE A L’EMPLOI SUR LE SITE D’ARCELOR
Communiqué des Fédérations CGT
de la Métallurgie et des Cheminots
CHANTAGE A L’EMPLOI SUR LE SITE D’ARCELOR
Avec 169 salariés, VFLI SA, filiale du groupe SNCF, exploite le site industriel d’Arcelor Atlantique Lorraine (AAL) classé Seveso III, pour le compte du groupe ARCELOR/MITTAL.
Suite à une décision unilatérale de VFLI SA, de mettre fin à sa prestation et ce dès le 1er septembre 2007, le 29 juin dernier le Comité d’Entreprise extraordinaire était informé et consulté sur la mise en place d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE).
Lors du CE extraordinaire du 23 août, l’information a été donnée, comme quoi la Société GEPOR filiale à 100 % d’ARCELOR MITTAL serait susceptible de reprendre le contrat de VFLI mais pas l’ensemble du personnel. De plus, les salariés repris par GEPOR travaillant en feu continu, se verraient contraints d’accepter la détérioration de leurs conditions de travail en faisant passer leur rythme de travail actuellement à VFLI de 33 h 36 à 57 heures par semaine…
Cerise sur le gâteau, l’éventuelle reprise par la société GEPOR est conditionnée à la signature par les organisations syndicales d’un « accord sur la prévention des conflits », procédé indigne utilisé par cette direction pour remettre en cause l’exercice du droit de grève à ces salariés du secteur privé.
Pour les Fédérations CGT des Cheminots et de la Métallurgie, il est inacceptable que les directions d’entreprises surfent sur la situation précaire que vivent les salariés en attente d’un repreneur en pratiquant le chantage vis-à-vis des organisations syndicales et singulièrement de la CGT.
Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que la loi sur le « service minimum », initiée par ce gouvernement, n’est qu’un prétexte et que ses véritables intentions visent à la transposer à toutes les entreprises.
L’avenir de la filière liquide passe par la reconnaissance de tous les emplois sur le site de Florange.
Les Fédérations CGT des Cheminots et de la Métallurgie soutiennent les salariés dans leur juste combat pour défendre l’emploi et l’activité nécessaire et indispensable pour l’économie de la région.